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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 15:25

Une indignation justifiée a saisi nombre de personnes, parents d’élèves, enseignants, lycéens, citoyens, élus, suite à l’expulsion de la jeune collégienne Leonarda vers le Kosovo, pays où elle n’a jamais mis les pieds !

Le droit de scolarisation pour les jeunes étrangers, quelle que soit leur situation, est un outil d’intégration qui doit être respecté. Le droit de tout enfant à l’éducation - d’autant plus que l’année scolaire est en cours -, ne peut être bafoué au nom de prétendues dispositions sécuritaires. Les mobilisations contre ces pratiques policières d’expulsion systématique sont légitimes et conformes aux valeurs traditionnelles de la gauche, aux valeurs républicaines. Il faut modifier les règles afin que la police ne puisse pas interpeller des enfants ou des familles dans le cadre de l’école ou même à proximité.

 

Une scolarisation se doit d’être déterminante avant l’étude d’une décision de régularisation. Le cas de Leonarda illustre une dérive sécuritaire inadmissible. Restons vigilants et exigeons qu’aucune chaise ne soit vide dans nos écoles !

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:43

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier, en présence d’élus de Vitry, du Consul d’Algérie à Vitry-sur-Seine et de responsables d’associations, nous avons rendu hommage à la mémoire des Algériens, blessés, tués, jetés à la Seine et internés lors de la terrible répression policière qui a suivi la manifestation pacifiste du 17 octobre 1961.

Les forces de police française ont fait preuve d’une violence sauvage et aveugle contre ces hommes, ces femmes, ces enfants dont le seul crime fut de se rassembler ce soir-là pour protester pacifiquement contre une mesure raciste : l’instauration d’un couvre-feu destiné seulement aux Algériens, décision prise sans aucun fondement légal.

Ce déchainement de violence ne doit rien au hasard : carte blanche avait été donnée au Préfet de police Maurice Papon pour réprimer la manifestation. Ce même Préfet fut condamné plus tard pour complicité de crime contre l’humanité en raison de sa responsabilité dans la déportation d’enfants juifs lors de l’Occupation. C’était donc, de la part de l’Etat, offrir aux policiers un véritable « permis de tuer ».

En érigeant il y a 7 ans cette stèle et en organisant chaque année, depuis, cette cérémonie d’hommage, notre ville marque son engagement, aux côtés de l’Association Ensemble pour l’avenir, à faire vivre la mémoire de ces années troublées, dans une démarche de sensibilisation des nouvelles générations, mais aussi dans un esprit d’échange et de coopération entre nos pays.

Notre initiative veut également contribuer ce que l’Etat reconnaisse la responsabilité de la République française et l’implication des forces de police dans le bain de sang du 17 octobre 1961. Seul l’examen lucide du passé et, donc, la reconnaissance officielle des crimes commis permettent d’avancer réellement vers de nouvelles coopérations pacifiées.

Je me félicite qu’un premier pas ait enfin été réalisé l’année dernière, avec une communication officielle à l’occasion du 51ème anniversaire du 17 octobre 1961 rendant hommage aux manifestants assassinés. Il était temps.

Mais ce progrès demeure trop modeste et ne donne pas réparation aux victimes et à leurs descendants. Il faut reconnaître, dans la loi, la responsabilité de la République française et de la police qui a exécuté des ordres. Il faut également autoriser chacun, et notamment les familles des victimes, à accéder librement à toutes les archives de la tuerie et de la répression qui s’ensuivit.

Notre ville, messagère de la Paix, œuvre au quotidien pour qu’une culture du dialogue, de l’échange et de la coopération se substitue à celle de la guerre, de la violence et de la domination. Notre rassemblement devant la stèle procède de cet engagement. 


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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 09:47

Dimanche 24 mai, des caravanes de gens du voyage se sont installées au parc départemental des Lilas sur le grand mail. La police nationale était sur place. J’ai été mis devant ce fait accompli tout comme le Conseil général qui a engagé une procédure pour obtenir l’évacuation du parc.

La Ville de Vitry, qui a crée une aire d’accueil organisée pour les gens du voyage en conformité avec la réglementation, a transmis l’information sur les conditions d’accueil dans cette structure aux services du Conseil général.

Soucieux de la tranquillité du parc et du respect de sa vocation, je souhaite, comme le Conseil général, que les occupants illicites quittent les lieux au plus tôt.

A l’avenir, il conviendrait que les autorités préfectorales ne se contentent pas de tolérer ce genre de rassemblements dans les parcs départementaux, lieux tout à fait inadaptés, et prennent toutes mesures pour éviter de telles installations. De son côté, le département gestionnaire du parc devrait réfléchir à des mesures de protection des espaces.

Je souhaite, pour ma part, que les Vitriotes et les Vitriots puissent retrouver un usage normal de cet espace de détente et de loisirs.
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 17:26

Alors même qu’une majorité de Français s’oppose au travail jusqu’à 70 ans, le gouvernement tente d’imposer cette mesure inepte, présentée de surcroît comme un supplément de liberté pour les seniors. Xavier Bertrand sait enrober ses assertions sans dire les véritables problèmes. Car  à terme – et personne n’est dupe à ce sujet -, l’âge légal de départ à la retraite s’en trouverait menacé. Le même discours a été servi pour faire passer la dérégulation qu’est le travail le dimanche.

De plus, cotiser 41 ans obligatoirement, c’est long pour percevoir 100 % de ses droits. Surtout pour les ouvriers, les artisans, ou même pour un enseignant. Imagine-t-on si aisément une enseignante ou un enseignant continuer son activité dans une classe de 3ème, en ZEP, jusqu’à 70 ans ? L’Humanité du 12 novembre rappelle que « l’espérance de vie d’un ouvrier est en moyenne inférieure de 7 ans à celle d’un cadre ». C’est bien cela qu’il convient de prendre avant tout en considération. Et la pénibilité aussi.

Et surtout, quel est ce projet de société qui se dessine, où l’on fait travailler les seniors en expliquant très sérieusement que l’idée est si géniale qu’elle relancera la machine économique ? Et les jeunes ?

La priorité, c’est d’abord de créer des emplois pour répondre aux besoins de notre époque. Les jeunes ayant bac +4 ou 5 n’en trouvent pas. Il faut mettre le pied à l’étrier de ceux qui ont moins de diplômes en leur assurant une carrière au sein d’une entreprise, avec un vrai parcours de formation.

Il est urgent que des mesures soient prises pour faire reculer la précarité, et non la favoriser. On peut aujourd’hui travailler autrement, mieux répartir les richesses produites pour apporter des réponses aux besoins des populations. Ce n’est pas une question de simple choix. Travailler plus longtemps ou autrement reste une vraie question de société. Pour s’épanouir, l’être humain a besoin d’activité certes, de revenus décents, mais aussi de vacances, de loisirs, de repos, de culture. L’épanouissement est au cœur de la question du parcours de toute vie humaine. Le gouvernement n’entend pas y répondre. 
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 16:47

Coupable ou pas, toute personne pourrait être fichée, pourrait figurer dans ce vaste fichier « d’Exploitation Documentaire de Valorisation de l’Information Générale » (EDVIGE). Militants, personnalités politiques, parents d’élèves, simples acteurs de la vie économique, étudiante ou religieuse seraient concernées. Aucun milieu, aucun domaine de l’activité humaine n’échapperait à cet outil de surveillance informatique. Et c’est cela qui est inacceptable. Les amis, les relations mêmes de ces personnes y seraient aussi indiqués. Et ce, dès l’âge de 13 ans. Et ce, dans le seul but d’informer le gouvernement.

D’aucuns avancent que ce fichier ne fait que reprendre les données des Renseignements Généraux. C’est peu probable, puisque les seuls individus fichés jusqu’à présent étaient ceux censés menacer la sécurité publique, la sécurité des personnes.

Aujourd’hui, EDVIGE est présenté comme un fichier des personnes susceptibles de troubler l’ordre public. Voilà une notion bien plus vague, bien plus difficile à définir. Des personnes qui font la fête chez eux un samedi soir un peu trop tard seront fichés pour une durée indéterminée ?

Selon le ministère de l’Intérieur, il faut « enrayer l’explosion de la délinquance des mineurs et lutter contre les phénomènes de bandes ». Certes, mais justifier ainsi cet outil de surveillance s’avère téméraire. Ce seul outil de surveillance permettrait de réaliser l’objectif de freiner la délinquance ? Rien n’est moins sûr. Et ces quelques lignes ministérielles en disent long sur les méthodes à venir. Elles vont à contre-sens de tout le travail effectué depuis des années par les éducateurs. Ces derniers prônent la prévention, le travail en amont, l’écoute, la construction de structures adaptées pour les jeunes. Toutes ces sages recommandations seraient à jeter aux orties, au détriment des personnes et en faveur d’un tout-sécuritaire illusoire, liberticide et fondé sur des préjugés ?

 Une société qui observe ses citoyens et s’en méfie, sans leur venir en aide d’une façon ou d’une autre, ne peut qu’élargir des fossés déjà existants. Une société qui stigmatise et sanctionne sans prévenir grâce à un outil arbitraire peut vite devenir arbitraire elle-même. Alors, quand le ministère de l’Intérieur affirme qu’ « un chiffrage global n’aurait aucun sens », je dis que c’est l’outil lui-même qui n’a aucun sens.

 Je partage donc l’opinion de celles et ceux qui condamnent un tel fichage ; en tant que maire, bien sûr, mais aussi en tant que citoyen attaché aux libertés et à la démocratie.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 15:59

 C’est avec beaucoup de joie que j’ai appris la nouvelle de la libération d’Ingrid Betancourt. Le bonheur des siens de la retrouver enfin, en bonne santé, doit être immense. Et au-delà de toute considération politique, c’est bien sa présence, son existence et son sourire qui importent le plus. Elle est restée pendant plus de six ans l’otage des Farc. Pendant ces six longues années, sa famille a œuvré sans relâche auprès des gouvernements pour qu’elle soit libérée. L’espoir de la liberté s’est maintenu coûte que coûte, autant chez la prisonnière que chez ses proches.

 

Il faut se réjouir aujourd’hui de cette libération tant attendue. La liesse qui débute prend un sens profond. Car Ingrid Betancourt a représenté pendant six ans la résistance à la violence. Et à présent, prononcer son nom évoquera toujours la lutte contre l’injustice, contre la corruption, contre l’arbitraire.

Je voudrais encore une fois saluer le courage, la résolution, la dignité et l’engagement de cette femme exceptionnelle, car toutes ses qualités forcent l’admiration.

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 10:50

Des entreprises les emploient, les rémunèrent, ils paient leur cotisation sociale, leur loyer, certains assurent les revenus d’une famille entière avec des enfants. Pourtant, sous le gouvernement Sarkozy et Hortefeux, ils sont des parias tombant sous la menace permanente d’une arrestation, d’une détention dans des prisons de transit avant l’expulsion vers leur pays d’origine.

 Il faut faire cesser l’humiliation subie par ces hommes retenus dans les centres de rétention. Ce ne sont pas des lieux carcéraux de justice, mais des lieux administratifs.

La politique du chiffre est à bannir. Elle est néfaste. Car elle fait oublier la personne qui souffre. Dans ce sens, les préfectures respectent de moins en moins les droits des sans-papiers. En effet, quand l’un d’entre eux s’y rend, il n’a aucune information pour savoir s’il aura une carte de séjour, un refus ou s’il sera expulsé. Que font les entreprises qui les emploient ? Où est le respect de la vie des familles ? Le ministère Hortefeux commence à écorner dangereusement les droits des personnes. Enfin, selon la CIMADE, très peu de suivi et encore moins de moyens de « réintégration » existent pour ces sans-papiers une fois qu’ils ont été reconduits dans leur pays d’origine. Ainsi, il s’avère primordial qu’ils obtiennent des papiers pour demeurer en France.

L’action engagée par la CGT, soutenue par l’association Droit devant, pour qu’ils obtiennent des papiers -justifiés au regard de leur situation de travailleur, possédant très souvent la promesse faite de leur patron de les maintenir dans leur emploi- permet une régularisation importante. On n’est pas au bout du processus. Il faut continuer, apporter un soutien effectif à ses salariés étrangers et à leur famille.

C’est bien pourquoi, je soutiens la marche qui est organisée à Vitry le 28 juin à l’appel de différentes organisations de gauche et de syndicats.

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 17:14
Coup de chapeau à la patinoire de Vitry pour l’organisation de cette 19ème Coupe nationale. Le niveau d’exigence demandé dans l’organisation d’une Coupe est de plus en plus relevé. Pour exemple, 10 autres coupes étaient organisées dans les villes de France il y quelques années. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 5, dont Vitry. Saluons donc la volonté et l’efficacité du club vitriot !
Et n’oublions pas de suivre avec attention le parcours de la jeune Maé-Bérénice Méité, récente championne de France de patinage artistique (il y a 15 jours) et montée sur la 1ère marche du podium à Vitry chez les Juniors…alors qu’elle n’est que minime !
A l’année prochaine, pour le 20ème anniversaire de la Coupe !
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 17:04
Un bien joli banquet que celui des retraités, avec plus de 8 250 convives ! Sans fausse modestie, ce banquet est bien la preuve que nous tenons à ce que personne chez les retraités ne puisse se sentir isolé à Vitry. Et je dis cela avec une grande conviction. 
 
Exonérés puis dépossédés !
Ceci d’autant plus qu’aujourd’hui, nombre de droits sociaux, conquis grâce aux luttes menées par les retraités, sont bafoués, contestés ou dédaignés. Une loi a récemment été édictée, obligeant les petites retraites exonérées d’impôts à payer la redevance télévisuelle ou même la taxe d’habitation, pour ceux qui sont en foyer-logement.
 
Indécence
Où est la décence dans cette mesure ? Qui sont les hommes capables de ponctionner, de dépouiller nos anciens qui ont travaillé de longues et dures années, pour eux bien sûr, mais aussi  pour nous ? Pourquoi la solidarité devient-elle une valeur méprisable ? J’aimerais que quelqu’un m’explique la motivation et même la nature des hommes capables de se cacher ainsi derrière la loi pour se servir sans vergogne dans les retraites. Oui, l’argent, le bénéfice, le gain sont des mots doux à l’oreille maladive de ces hommes. L’honneur, le respect et l’estime pour les anciens sont des notions inconnues pour celui qui veut conserver ses pauvres privilèges. Mais de l’argent, il y en a certainement plus ailleurs que dans les retraites !
 
Quel pouvoir d’achat ?
Car les retraités ne sont pas épargnés par la baisse constante du pouvoir d’achat. Plus de la moitié d’entre eux perçoit moins de 1300 euros mensuels, 2 /3 des femmes en retraite touchent moins de 900 euros par mois. Dans une société où les plus de 65 ans représentent 16% de la population, leur prise en charge semble tout de même s’imposer.
 
Une attention de tous les instants
Enfin, à Vitry, nous sommes à l’écoute. Les actions menées par les services sont réajustées régulièrement pour répondre aux besoins. Une nouvelle maison de retraite médicalisée spécialisée dans l’accueil des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans le quartier du Côteau est en passe de se concrétiser. Un partenariat est engagé avec l’hôpital Charles Foix, plus grand hôpital gériatrique d’Europe. Et un projet de Maison Médicalisée privée est à l’étude et pourrait s’installer dans le quartier du Plateau.
Parallèlement, le Service Municipal des Retraités a été créé pour apporter une aide supplémentaire de maintien à domicile (soins infirmiers, portage de repas week-ends et jours fériés, équipe plus nombreuse…). Un accès facilité aux transports, des logements adaptés et au cœur d’une mixité de générations constituent encore quelques unes des mesures que nous voulons .
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 17:00
R-sid--tud-good1-1-.JPGJe n’y étais pas moi-même, mais Jean-Claude Kennedy et Eliane Hulot ont rencontré une délégation d’étudiants à la résidence Henri Laborit. Tous se demandent pourquoi ils doivent payer une taxe d’habitation s’élevant à plus de 300 euros, alors que ceux de la résidence étudiante de Saint-Denis, gérée par le même organisme, ne paient rien. Cette situation est difficilement acceptable, car la majorité d’entre eux ne peut pas payer cette somme. Avec les étudiants, nous demandons auprès de la directrice de l’Hôtel des Impôts de Vitry une exonération de cette taxe, autant pour les étudiants actuels et pour les futurs étudiants qui viendront vivre dans cette résidence. Je suivrai cette demande avec attention.
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