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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 16:25

L’Etat concoure actuellement à ce que le nombre de sous-préfectures diminue. Et ce, dans sa recherche globale des dépenses. Comme de nombreux élus locaux, je suis opposé aux reculs des services publics, des services qu’ils rendent. Car s'ils disparaissent, ce sont ensuite des services privés qui se mettent en place selon la loi du tout marché et cela creuse encore plus les inégalités pour les citoyens et pour les territoires.

Moins de bureaux à la Poste, moins de personnel dans les hôpitaux, moins de Trésor public de proximité, moins de sous-préfectures... tout cela limite l’égalité d’accès des habitants aux services utiles à tous.

J’ai été informé par de nombreuses organisations syndicales de cette question et de l’inquiétude qui en résulte. Et je proposerai lors d’un prochain conseil municipal, qu’un vœu soit adopté pour le maintien des services publics, qu’il s’agisse de sous-préfecture ou de Trésor public.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 14:29

Le 25 mars dernier, j’ai appris qu’au bureau de poste de Vitry Principal, un projet d’ouverture le samedi après-midi avait été envisagé par la direction départementale de l’enseigne. L’ensemble du personnel s’est opposé à ce projet. Tous les agents ont  signé une pétition adressée à cette direction départementale contre toute ouverture des guichets le samedi.

 

Avec cette ouverture le samedi, les conditions de travail du personnel seraient fortement dégradées. Selon les agents, qui m’ont alerté sur ce sujet, « aucune demande des usagers ou des élus de la commune, aucun besoin social existant ne viennent à l’appui de ce projet de la Poste ». C’est encore contre ce projet que les agents étaient en grève samedi matin.

 

Aussi, j’apporte mon soutien au personnel de la Poste contre toutes nouvelles dégradations de ses conditions de travail et donc du service rendu aux habitants. Je partage les inquiétudes des usagers, celles du personnel qui subissent les aléas d’une privatisation et d’une mise en concurrence commerciale de la Poste.

 

Je note aussi que la Poste s’est engagée à ouvrir un bureau dans la ZAC Concorde-Stalingrad et je reste attentif à l’amélioration des réductions du temps d’attente aux guichets, à la distribution journalière des courriers et des colis sur l’ensemble de la commune.

 

J’attends, pour me prononcer sur ce projet d’ouverture le samedi, d’avoir en main des éléments concrets qui justifieraient d’un tel projet. En quoi améliorerait-il le service rendu aux usagers ? Ne dégraderait-il pas les conditions de travail du personnel ?

 

Ce sont ces questions que je pose au directeur de l’enseigne la Poste du Val-de-Marne, et dont j’attends les réponses.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 17:10

73 % des Français s’y opposaient encore il y a quelques mois et aujourd’hui, tous auraient changé d’avis ? Le gouvernement a laissé passer la crise financière pour revenir à la charge en imposant à la Poste de changer de statut, via un projet de loi. Si l’entreprise passe à un statut de société anonyme au 1er janvier 2010, de service public, il ne sera plus question. L’Etat aura beau promettre des aides dans les premiers temps, rien n’assure qu’il y pourvoira dans les années à venir.

Luc Chatel, secrétaire d’Etat au commerce et à l’industrie, assure que seuls des capitaux publics, de moitié en provenance de l’Etat et de l’autre en provenance de la Caisse des Dépôts, seront injectés dans le capital de La Poste. Mais personne n’est dupe, surtout pas les employés : l’ouverture de capital conduit toujours à une privatisation. France Telecom et GDF peuvent « témoigner ». Et ces groupes privatisés n’ont pas d’autre but que de satisfaire les actionnaires. Faire du chiffre au profit de ces derniers a peu de chose en commun avec un service public de qualité et de proximité pour les citoyens. D’ailleurs, en cas d’urgence, « les particuliers sont toujours servis après les gros clients », révèlent certains employés.

Et même pour les entreprises, ce sont les plus importantes d’entre elles qui auront la possibilité de s’offrir certains avantages, puisqu’il n’est plus question de parler de service. En effet, si une entreprise veut pouvoir ouvrir son courrier dès 8h, il lui en coûtera plus cher que si elle préfère le lire à midi, et encore plus qu’à 17h. La logique la plus équitable est en marche, dirait-on…

Malgré tout, avant le 1er janvier 2010, il est possible de limiter la casse. A Vitry, la mobilisation avec le Comité de défense de La Poste a obtenu des résultats éloquents. Le bureau de Poste du centre-ville a été rénové ; celui du Petit-Vitry (quartier du 8 mai 45) a été réhabilité ; un bureau a été créé à Concorde-Stalingrad ; un accord a été trouvé pour améliorer l’accueil et réduire le temps d’attente. Ces acquis sont de vraies victoires pour tous les habitants. C’est bien en multipliant les prises de position et les actions que tous ensemble nous pourrons défendre et préserver un service postal de qualité. 

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- Pour mémoire ou pour exemple, la privatisation de la Poste suédoise en 94 a entraîné 70% de hausse des tarifs , 25 % de bureaux en moins, ¼ des emplois postaux supprimés.

- L’envoi d’un colis de 1,5 kg coûte 7,40 € en France, 4,30 € en Belgique, 3,90 € en Allemagne.

- En France, seul un départ sur deux en retraite sera remplacé d’ici 2012

  - Le colis classique a disparu, le Colissimo est apparu, nettement plus cher !

 

 

                                       

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 10:38

La fin des réclames sur les chaînes publiques n’est pas quelque chose de désagréable à imaginer. Ce sont surtout les raisons pour lesquelles elles disparaîtraient, et les conséquences induites qui s’avèrent équivoques. Ce sont ces rapports, ces liens malsains qui  se mêlent de plus en plus étroitement entre le pouvoir politique et les médias détenus par quelques grands groupes capitalistes.

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, s’était déclarée il y a à peine un an, en faveur d’une seconde coupure dans les films sur les chaînes publiques. Quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy a imposé de supprimer à terme tous les écrans publicitaires de la télévision publique, obligeant sa ministre à un revirement, à un changement de discours qui en dit long sur la force de ses convictions. Mais elle n’est pas la seule à courber ainsi l’échine.

Cette suppression n’a été pensée que pour venir en aide aux chaînes privées en général, et à TF1 en particulier. La fin de la pub représente 450 millions de manque à gagner pour les télés publiques. Une somme qui tombe sonnante et trébuchante dans la cagnotte du privé. De plus, sur TF1, une 2ème coupe dans les films de cinéma est programmée. De 6 minutes de publicité par heure, on passera à 9 et la pub détournée sera autorisée (pub très visible dans les films ou les séries : on voit à l’écran tel héros boire telle boisson). La chaîne privée attend de cette visibilité supplémentaire de la pub plus d’un milliard d’euros.

Se pose le problème du financement des chaînes publiques. Le rapporteur UMP avait prévu de taxer les recettes publicitaires du privé de 3 %. TF1 a estimé que c’était un taux trop élévé. Le rapporteur UMP a donc divisé par deux cette taxe. Le lobbying marche bien, décidément. Et demain, quel financement garanti pour les chaînes publiques ? L’Etat dit s’en porter garant, mais s’il l’est autant que pour le logement, on peut craindre le pire.

Et pas d’inquiétude : Bouygues, Lagardère, Vivendi et consorts veillent sur l’expression des différentes sensibilités politiques et sur la diversité culturelle !

Enfin, c’est Sarkozy lui-même qui nommerait le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Et l’Etat profite au passage du chamboulement ambiant pour mettre son nez dans la programmation des chaînes en « conseillant » par exemple des émissions sur l’Europe et le développement durable.

Tout semble se verrouiller dangereusement dans un mouvement de concentration des pouvoirs. L’indépendance des chaînes, la liberté d’expression des journalistes ne doivent pas devenir un cri désespéré. Plus que jamais, il faut valoriser les médias autonomes, encourager les chaînes associatives et dénoncer la main-mise d’un petit groupe sur l’ensemble des médias. Car une opinion se forge dans une écoute, une lecture et une vision faites de véritable diversité.

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 11:29

Courant juillet, la direction de la Poste et le gouvernement ont décidé d'engager un processus de privatisation de la Poste. Il s'agirait dans un premier temps d'ouvrir le capital à hauteur de 20 %.

Ni les usagers, ni les élus, ni même les personnels et leur représentants n’ont été informés en amont de cette réflexion. L’opacité et la précipitation constatées autour du projet attestent du mauvais coup qui sera encore une fois porté aux services publics.

163 000 personnes travaillent à la Poste, 2ème employeur français après l’Etat. Combien d’emplois seront-ils supprimés pour que la Poste devienne une entreprise rentable ?

 

Aspirant à devenir le premier réseau bancaire et de services de proximité, la Poste se doit d’être à la hauteur des enjeux en assurant une bonne qualité de services. Une distribution efficace du courrier, c’est bien le moins que les usagers puissent attendre du service public de La Poste.

 

La Poste doit rester un service public et contribuer au lien social entre les habitants. Suite aux problèmes récurrents de files d’attente interminables aux guichets et dans la distribution du courrier, un Comité vitriot de défense du service public de la Poste s’est constitué l’an dernier. Son action a été couronnée de succès : la rénovation du bureau de poste de Centre, la réhabilitation du Petit Vitry et la création d’un bureau dans le quartier nord de la ville. Pour autant, tout n’est pas réglé, loin s’en faut.

 

La privatisation des services postaux - tous les précédents l’ont montré - conduit toujours à une baisse de qualité du service, à une diminution des effectifs, à une hausse des prix et à plus de contraintes pour les usagers, pour satisfaire aux sempiternelles exigences de rentabilité.

 

On peut craindre de nombreuses fermetures de bureaux ainsi qu’une réduction des horaires d’ouverture et la poursuite du désengagement en zone rurale. On peut craindre aussi que le service ne soit pas assuré 6 jours sur sept comme c’est le cas aujourd’hui, ou que le courrier posté un jour arrive le lendemain, comme il est précisé dans les engagements de service public de la Poste.

 

Le Comité vitriot de défense du service public de la Poste se réunira le 17 septembre à 20h, en mairie. Nous discuterons des actions à mener ensemble, car il est urgent de nous mobiliser pour nous opposer au processus de privatisation et pour défendre un service public postal moderne, de proximité et de qualité pour tous les citoyens, à Vitry comme ailleurs.

 

 

 

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 13:42

Economiser 7 milliards d’euros de 2009 à 2011 sur le dos du service public, c’est le but du gouvernement Sarkozy avec le remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. L’an prochain, 35 000 postes seraient ainsi concernés. Mais le gouvernement n’indique pas quelle branche du service public serait la plus touchée par ces départs. La Revue Générale des Politiques Publiques (RGPP) se penchent dangereusement sur les retraites et l’assurance-maladie. Les caisses de l’Etat sont vides ? Qu’importe ! Elles doivent certainement disposer d’un astucieux double fonds pour gratifier les privilégiés des 9 milliards de cadeaux fiscaux cette année. Il n’y aura sans doute aucune difficulté pour en trouver encore 15 pour les mêmes privilégiés l’an prochain. Oui, 15 milliards…

 

A qui profite ces cadeaux fiscaux ? Essentiellement au dixième le plus favorisé des contribuables. Les droits de succession sont divisés par deux et l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est tout simplement supprimé. Nombre d’économistes s’accordent pour dire que ces largesses n’auront aucun effet direct sur la croissance à long terme. Plus grave : que le taux d’emploi restera inchangé. Et le coût d’une telle décision signifie aussi que la dépense publique sera réduite.

 

Ces cadeaux apparaissent grotesques pour ne pas dire effroyablement injustes. Pour que des grandes entreprises restent rentables, pour que les très riches aient moins d’impôts à payer, l’Etat se charge de diminuer les crédits destinés à la rénovation des cités HLM de banlieue, de moins financer les transports pour les familles nombreuses, de supprimer 600 euros par enfant sur les allocations familiales…

 

Cette vision rétrograde de la société, il faut s’attacher à la démonter, à la dénoncer et à la combattre. Et ce ne sont pas des appellations pompeuses et faussement méthodiques comme cette « RGPP » qui réussiront à camoufler la médiocrité de ces idées d’un autre âge. Les usagers vont en pâtir, la qualité du service public, si ce n’est le service public lui-même en subit et en subira les conséquences néfastes.

 

Restreindre la politique sociale au minimum m’est insupportable. Je ne l’accepte pas et je me joins à l’appel* pour une vaste mobilisation citoyenne pour mettre un terme à cette politique destructive car oui, nous avons besoin de services publics et des valeurs de solidarité.

A Vitry, avec les usagers et les comités de défense, nous continuerons à agir.

 

* Pour lire l’appel ou le signer : http://service-public-notre-richesse.fr/

 

 

 

 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 14:00
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L’annonce du gouvernement d’augmenter au 1er mars 2008, une petite semaine avant le 1er tour des élections municipales, le point d’indice de 0,5% pour tous les fonctionnaires s’apparente davantage à une aumône électoraliste aux 5,2 millions de fonctionnaires, qu’à un préalable sérieux à toute négociation. Pour un salaire de 1500 euros, l’augmentation sera de 8 euros. Quand on compare simplement cette revalorisation dérisoire, à l’inflation prévue pour cette année (1,6%), on voit bien que le compte n’y est pas, loin s’en faut : le point d’indice a chuté depuis 2000.
Pourtant les moyens financiers existent : chacun aura pu constater qu’il n’a pas été difficile au gouvernement de débloquer l’été dernier, 15 milliards d’euros pour le paquet fiscal. Pour un Président qui a fait toute sa campagne sur la valeur travail et le pouvoir d’achat, les fonctionnaires qui ont manifesté massivement le 24 janvier, peuvent légitimement se demander s’il ne vaut pas mieux être actionnaire et boursicoter que de faire partie de la France qui se lève tôt. Ce ne sont pas les quelques primes à l’ancienneté et les hypothétiques heures supplémentaires qui seront proposés aux salariés de la Fonction publique, pour compléter cette revalorisation ridicule, qui vont les rassurer.
Il faut exiger une revalorisation signficative du point d’indice, véritable pierre angulaire du pouvoir d’achat.

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 17:30

luttes-salaires-copie-1.jpg"Vous voulez que je vide des caisses déjà vides ?" Telle fût la réponse, il y a quelques jours, de Sarkozy à un journaliste qui l'interrogeait sur sa promesse électorale d'augmenter le pouvoir d'achat des français. Si le président de la droite a "oublié" de préciser pour qui il avait déjà vidé les caisses en priorité, c'est parce qu'il est difficile de faire admettre aux français qu'ils doivent continuer à faire des efforts pendant qu'une des premières décisions du gouvernement Fillon était de faire voter aux députés des exonérations en tout genre, pour… 15 milliards d'euros, reconductibles chaque année !

Ce n'est donc pas vrai que "les caisses sont vides". Le vide, il est dans la politique sociale de l'Etat, dans les leurres quotidiens pour tenter de faire oublier une politique ultra-libérale, dans les portes monnaie des salariés et des chômeurs, jusque dans le plan banlieue.

Dans ce contexte, les agents de la fonction publique ont décidé de se mobiliser une nouvelle fois le 24 janvier, principalement pour exiger de mettre au cœur des négociations la question du pouvoir d'achat. Ils ont raison, et ont tout mon soutien. Les grilles de rémunérations des fonctionnaires doivent évoluer, et sont bien loin d'être à l'image de "privilégiés" que la droite voudrait bien répandre un peu plus. Mais lorsqu'on sait qu'un agent de catégorie C (près des ¾ de la fonction publique) gagne moins de 1 500 euros après 15 ans de carrière, il y a lieu d'aller chercher les privilèges ailleurs. D'ailleurs, hier, vous n'avez pas entendu ? 430 milliards d'euros se sont... volatilisés hier sur les différentes Bourses européennes ! Sans doute pas pour tout le monde.

 

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 17:01
Voici l'intervention que j'ai faite il y a quelques jours lors de l'inauguration de la Maison de la vie associative.
mva1-1-.JPG"Le nouvel équipement que nous venons d’inaugurer a fait l’objet de travaux d’investissement très importants : 1 600 000 euros et subventionné à 28% par le Conseil général et à 16% par le Conseil régional. Il constituera un nouvel outil de la ville pour contribuer à la vie associative. Il comprend 2 salles polyvalentes dont l’une adaptée à la pratique de la danse, plus 2 salles plus petites, un local multimédias où les associations pourront avoir accès à internet, à un photocopieur, un scanner et pourront recevoir sur place, fax courriels et courriers, un centre de ressource-documentation. 5 agents communaux seront affectés à cet équipement sous la responsabilité du secteur « vie associative » des relations publiques. Les associations pourront donc dans ce lieu unique, réserver les salles, retirer les clefs de celles implantées dans les divers quartiers, instruire leur demande de matériels…
C’est donc à la fois un lieu d’initiatives pour les associations, un lieu de ressources, un lieu d’accès à toutes les formes du soutien municipal à la vie associative. Les 300 associations de la ville pourront y accéder après avoir accepté « la charte de la maison associative » qui organise les services et la vie de l’équipement, les diverses prestations que son personnel rend aux usagers associatifs.
Le Centre Culturel de Vitry y aura ses locaux, ce qui est un atout supplémentaire. Cette structure associative est en effet appréciée des associations. C’est un lieu de concertation, d’organisation d’activités culturelles, de liaison avec l’ensemble des structures culturelles de la ville, de conseil, de soutien, d’aide concrète à l’organisation d’activités, notamment des associations de quartier, amicales de résidents et amicales de locataires.
Trouveront également place dans cet équipement 3 associations particulières. L’Office Municipal de la Jeunesse, lieu d’échanges, de concertation des diverses associations de jeunes de la ville, structure qui contribue à l’organisation d’activités spécifiques décidées par les associations de jeunes elles-mêmes. Son activité ne se confond donc pas avec celles du service municipal de la jeunesse installé dans l’ancienne mairie.
L’Office Municipal des Sports, lui aussi association d’associations sportives, lieu d’échanges, de concertation, par exemple lieu où se décident avec les clubs sportifs eux-mêmes les critères de répartition des subventions municipales. L’autre association est le Comité de Jumelage qui a son activité propre et qui n’est pas, lui non plus, un service municipal. La différence de lieu contribuera à clarifier leurs vocations différentes.
La réalisation de cet équipement s’inscrit donc pleinement dans la politique de renouveau et de développement de la vie sociale et associative que nous avions proposée et qui même s’il y a encore à faire, s’est largement concrétisée dans le mandat.
Les subventions des associations ont progressé en moyenne de 30% environ, mais cela est loin de couvrir l’ensemble de l’aide municipale plus importante en terme de mise à disposition de salles, de matériels, de contribution à l’organisation de spectacles, d’évènements festifs… Après le Centre social Balzac, un deuxième centre social s’est constitué aux Portes du Midi. Sous une forme associative, un autre est en création dans le quartier Commune de Paris.
Des salles municipales ont été rénovées, de nouvelles ont été réalisées, ce qui porte leur nombre à 14. Des matériels supplémentaires ont été acquis pour permettre l’utilisation de la Halle des sports Rabelais dont le traitement acoustique avait été prévu, dès la construction, pour des initiatives associatives rassemblant un grand nombre de participants.
Toutes nos structures culturelles municipales, bibliothèque, cinéma, théâtre, écoles municipales artistiques, galerie ont développé des partenariats multiples avec les associations, les quartiers, les écoles, les centres de loisirs, les associations de retraités. Le financement de la ville a permis que Gare au théâtre accueille des troupes amateurs, associatives, de Vitry. Les initiatives conviviales et festives se sont multipliées : fête de l’enfance, des handicapés…mais aussi des initiatives, des évènements d’importance avec le concours d’associations diverses, par exemple, la Coupe du Monde de rugby, la venue de Luc Besson avec l’écran géant pendant le festival de Cannes, cinéma dans les quartiers, festival de l’Oh…
Les divers évènements de la fête des Lilas, concert jeune, fête de la Petite Enfance au Côteau, concert et feu d’artifice, Olympiades, village des associations, cavalcade ont connu année après année, des records d’affluence dans un réel climat convivial, bon- enfant, tranquille.
Les fêtes de quartier qui avaient disparu sont de plus en plus nombreuses et de qualité, à l’initiative, souvent, des comités de quartier avec l’ensemble des associations locales. Le CCV leur est d’un soutien très apprécié depuis le conseil à la conception, à la programmation, jusqu’à la réalisation et l’animation avec l’appui logistique et financier des services de la ville.
Les vide-greniers et autres initiatives de quartier se multiplient aussi.
Ce renouveau de la vie associative dont témoigne l’existence de plus de 300 associations locales dont 95 sont désormais adhérentes au CCV au lieu de 67 en 2001 est une précieuse contribution au « mieux vivre ensemble » que nous souhaitions et souhaitons encore, parce que, sur cette base de progrès, du travail reste à faire. Je veux gager que la maison de la vie associative sera un atout supplémentaire pour progresser.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, vous adressant mes félicitations pour les avancées réalisées, je souhaite que vous utilisiez pleinement ce nouvel équipement mis à votre service pour mieux répondre aux besoins des vitriotes et des vitriots.
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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 18:46
 
cms-zoom-1-.JPGLe nouveau CMS est plus grand, plus moderne, bien sûr, plus fonctionnel, mieux adapté aux besoins d’aujourd’hui. Il est central parce qu’il a vocation à toujours s’adresser à tous les habitants. Les 61 000 consultations annuelles recensées en 2006, représentant quelques 30 000 patients, attestent bien des réels besoins autour d’un tel équipement dans la ville.
 
Déjà en 1926…
Depuis 1926, un « dispensaire », comme on disait autrefois, apporte ses soins médicaux aux Vitriots. L’objectif premier, déjà à l’époque, était de permettre l’accès aux soins pour tous et notamment aux personnes les moins fortunées.
 
Pas de dépassement d’honoraires
Encore aujourd’hui, au CMS, je peux assurer qu’il n’y aura pas de dépassement d’honoraires. A Vitry nous faisons du « droit à la santé pour tous » une priorité. Il n’en va pas de même pour l’Etat, dont le désengagement nuit gravement à la santé. Les collectivités territoriales sont de plus en plus sollicitées pour palier des reculs du rôle de l’Etat, alors que bon nombre de familles ne peuvent plus payer des soins.
 
Suivi informatisé du dossier médical cms1-1-.JPG
Il faut aussi noter la mise en place du dossier informatisé partagé, utilisé par l’ensemble des praticiens qui peuvent avoir accès à toutes les données médicales. Cette disposition assure un suivi rigoureux des patients et apporte une réelle complémentarité entre les différentes disciplines.
 
La Ville supporte entièrement le coût
8 350 000 d’euros ont été investis pour le CMS. Il faut y ajouter 800 000 euros de matériel technique et médical moderne. Un coût d’investissement que la ville supporte seule, tout comme les dépenses liées au fonctionnement de l’équipement.
Je suis d’autant plus fier de l’ouverture de cet équipement moderne, je le répète, à tous les habitants.
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