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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 10:09

Plus de 40 jours de mobilisation et une victoire sociale. Les Guadeloupéens réclamaient 200 euros nets supplémentaires sur les bas salaires. Tous les syndicats unis, toute la société civile unie dans la rue ont pu faire que cet accord soit signé entre syndicats et représentants d’entreprises. Et sans le MEDEF, car on a assisté, de sa part, à une belle démonstration de mépris et de refus du dialogue. La répartition se fera comme suit : 50 euros pour les entreprises, 50 pour les conseils général et régional et 100 euros pour l’Etat pendant 3 ans. Les organisations ont signé sans le MEDEF, qui s’est retrouvé à son grand étonnement en dehors des négociations. D’où cette victimisation de Willy Angèle, le responsable du MEDEF-Guadeloupe, qui s’est dit agressé par Elie Domota, leader du LKP. Un écran de fumée destiné à détourner l’attention des revendications. Attitude puérile et irresponsable !

Et que dire du silence du Président sur cette explosion sociale ? Est-ce peut-être qu’il n’avait rien à dire en face d’une lutte légitime, en face d’une lutte aux reins solides, animée par un sentiment d’injustice ? Est-ce peut-être aussi qu’il redoute un déplacement du mouvement social en métropole ?

Le taux de chômage en France métropolitaine est de 8,3 %. Il est officiellement de 22,7 % en Guadeloupe (et même de 30 % selon certains observateurs), de 39, 8 % chez les jeunes. Le prix du panier de la ménagère est 35 % plus cher en Guadeloupe qu’en Ile-de-France. Les manifestations qui ont eu lieu ces dernières semaines ont éclaté non seulement pour protester contre la vie chère mais aussi contre les inégalités sociales.

Ce qu’il faut savoir, c’est que 100 000 manifestants en Guadeloupe correspondent proportionnellement à 10 millions de personnes mobilisées en France Métropolitaine. Ces chiffres éclairent sur l’ampleur et l’importance du mouvement.

« Désormais, les Guadeloupéens ont la conscience d’être victimes d’un système de super surprofitation tout à fait injuste, dont la perpétuation est permise par la complicité de l’Etat français. Lequel est censé, en théorie, assurer l’égalité de tous les citoyens vivant sur son sol. Les Guadeloupéens ont décidé de dire stop », résume Patricia Braflan-Trobo, universitaire guadeloupéenne dans les colonnes de l’Humanité

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 17:49

Travaillez le dimanche ! Faites garder vos enfants dans les crèches ouvertes le dimanche ! Et surtout, ne passez plus de temps avec eux à jouer, à profiter de la vie de famille. Il vaut mieux travailler. Au moins, ça apporte quelque chose. Et la notion de repos hebdomadaire est bien obsolète. Il faut savoir évoluer avec son temps pour produire, n’est-ce pas ?

Xavier Bertrand, ministre du Travail et des relations sociales ( ! ) adopte ce point de vue pitoyable. Il se pose en pourfendeur de la loi datant quand même de 1906, qui instaure le repos dominical. « Les esprits sont en train d’évoluer », assure-t-il en commentant un sondage Ifop, selon lequel 67 % des Français seraient favorables au travail le dimanche. C’est surtout un retour en arrière que nous propose le gouvernement. La situation actuelle n’est pas à la consommation. On ne va pas dépenser plus sous prétexte que telle enseigne est ouverte aussi le septième jour.


Cette volonté représente une dérégulation de plus, et plus personne n’en veut. Surtout pas les commerces de proximité qui seraient gravement menacés par ce jour de plus travaillé.


Le volontariat est une douce utopie : si un nouvel employé signe un contrat dans l’une de ces enseignes qui embauche le dimanche, il sera contraint d’une manière ou d’une autre de travailler ce jour-là, par pression. Il serait payé le double ? Rien n’est encore écrit dans ce sens. Dans un premier temps, il va sans dire que le doublement de salaire serait plus justifié pour les infirmières de garde le dimanche, par exemple. 


De plus, il faut être aveugle pour ne pas voir que cette campagne vise encore et toujours à favoriser le rendement des entreprises. Jamais il n’est question de créer des emplois supplémentaires, stables, avec des salaires revus à la hausse. C’est pourtant ainsi que le pouvoir d’achat des foyers français reprendra. Non pas en donnant plus de moyens à une minorité croissante qui en a toujours plus, et qui a déjà tout !
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 16:58

Une vrai levée de boucliers ! Frédéric van Roekenghem, directeur de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), nommé de surcroît par le gouvernement, avait avancé l’idée d’un plan d’économies de 2 milliards d’euros sur les dépenses de la Sécu. La solution était simple : dérembourser les malades pris en charge à 100 %. Ces derniers sont ceux qui souffrent d’affections longues durée (ALD), c’est-à-dire du cancer, du diabète, de maladie cardiaque ou psychiatrique. Près de 9 millions de personnes sont concernées par ce régime de remboursement. Leur prise en charge correspond à 65 % des dépenses de l’assurance maladie. Le déremboursement en question, passant de 100 à 35 %, se serait attaché surtout aux médicaments à vignette bleue dits « de confort ». Ceux-ci permettent aux patients d’atténuer les effets douloureux causés par leur traitement. L’idée aurait ainsi consisté à faire prendre en charge ces médicaments par les mutuelles.

Devant la réaction violente et unanime contre ce projet, la ministre de la Santé a fait mine de découvrir les idées saugrenues de cet audacieux directeur, alors que la stratégie du gouvernement actuelle est connue : on teste une idée auprès de l’opinion publique, on force même un peu le trait, et on se rétracte ensuite, avec ce courage qui consiste à rejeter la faute sur un autre.

En tout cas, la direction de l’assurance maladie a bien garanti que toutes ces propositions étaient retirées.

Mais attention, un débat se tiendra à la rentrée prochaine sur les dépenses annuelles de l’assurance maladie. Et le gouvernement ressortira certainement quelques-uns des arguments découverts ces temps-ci. Plus que jamais, il importe que la santé soit au cœur des décisions politiques des villes. Car le système de protection est en danger. Toutes les mesures récentes concourent à favoriser le secteur privé, où les plus aisés sont les mieux soignés. Cette iniquité ne doit pas s’instaurer. Le système de santé des Etats-Unis ne doit pas devenir le modèle de référence. Je rappellerai simplement qu’un tiers des usagers du Centre Municipal de Santé (CMS) de Vitry sont bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Pour ceux, nombreux, qui n’ont pas de mutuelle, le CMS leur facilite l’accès aux soins, facilite aussi la prévention. Les consultations de spécialistes y sont abordables avec la pratique du tiers-payant et il n’y a pas de dépassement d’honoraires. C’est avec en tête l’idée de solidarité qu’il faut imaginer l’avenir de la sécurité sociale. Et non pas avec celle du profit à réaliser sur le dos des malades et des personnes en difficulté financière.
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 18:02

Les produits alimentaires ont augmenté de 5,7 % en un an. L’énergie, de 15,4 % ; le pétrole, de 22,4 % ; et les transports de 6,1 %. Le SMIC, lui, bénéficiera d’une hausse de 0,9 % le 1er juillet prochain. Le SMIC, cela veut dire Salaire Minimum de Croissance. En comparant les chiffres ci-dessus, il est évident que la croissance ne réside pas sur la fiche de paie des salariés. Avec 56 centimes par jour en plus, pas de quoi s’acheter une baguette supplémentaire pour les 2 millions et demi de personnes concernées.

Ce qui est frappant, c’est le décalage de plus en plus inquiétant qui existe entre les expressions toutes faites des communicants de l’Elysée, comme : « le président du pouvoir d’achat », les grands discours sur « la France qui se lève tôt » et les efforts consentis, les mesures réelles. Le discours du gouvernement est une chose, son action en est une autre. Il faut le savoir. Comme il faut savoir que l’augmentation prévue pour le mois de juillet aurait pu être supérieure, si ces messieurs l’avaient voulue. La loi le permet. Mais pas de coup de pouce pour les salariés pauvres, ni pour la croissance. 1037 euros nets par mois, c’est bien assez. Mieux vaut s’endetter, à l’américaine…

Il est aussi question que la hausse du SMIC soit à l’avenir aux mains d’une commission d’experts. Ce qui signifierait que les mécanismes légaux qui font que le SMIC augmente en même temps que le coût de la vie pourraient être superbement ignorés. Ce qui signifierait aussi un degré de plus atteint dans le cynisme, dans le dédain. Comment avoir une vie décente ? Des campagnes de « pub officielle » pour faire croire que le pouvoir d’achat augmente, comme il en commence aujourd’hui, ne suffiront pas à masquer le langage mensonger du gouvernement. Ceux qui se lèvent tôt et ceux qui gagnent peu apprécieront la démagogie.  

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 16:09

Sanofi-Aventis souhaite transformer son activité actuelle en unité ultra-moderne de recherche dans les bio-technologies. "Un investissement de 100 millions de matériel pour les 18 mois à venir", selon un responsable, est prévu pour alimenter ce nouveau secteur. L'activité actuelle de production sur le site de Vitry serait alors déplacée aux autres unités de production du groupe, en Ile-de-France ou en province.

 Avec un bénéfice de 7,1 milliards d’euros en 2007 et un chiffre d’affaires de 28 milliards d’euros (même s’il est en recul de 1,1%), est-ce que la suppression des 471 postes à Vitry représente une absolue nécessité pour le 4e groupe pharmaceutique du monde ?  C’est une question importante : les tractations boursières du groupe et les profits des actionnaires qui vont de pair se heurtent au devenir des salariés. La modernisation des sites et des activités, la compétitivité, l’avance technologique à conserver, la préparation de l’avenir  s’avèrent des arguments difficiles à réfuter concernant un groupe de pointe comme Sanofi-Aventis. Un plan social est donc envisagé.

C’est pourquoi, si les suppressions de postes se confirment, je serai très attentif à ce que les reclassements, les départs anticipés et les mesures financières en direction des salariés soient réalisés avec toute l’attention qui leur est due. Un même accompagnement adapté, personnalisé et valorisant devra soutenir tout salarié dans ses intentions de se former, de progresser avec son entreprise ou de la quitter si tel est son souhait. La concertation, la négociation peuvent permettre de trouver des solutions pour le maintien de la production, le développement des nouvelles activités de recherche et le respect des hommes et des femmes qui concourent aux résultats du groupe avec leur savoir-faire et leurs compétences.

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 22:42
undefinedAlors que Sarkozy a annoncé le 5ème risque et un grand plan Alzheimer, 150.000 personnes âgées sont menacées d’être moins bien traitées en France dès ce début 2008 car les budgets des établissements dans lesquels elles résident vont être autoritairement diminués, cette situation est inacceptable, de plus le budget 2008 de l’Assurance Maladie pour les personnes âgées est porteur de nombreux reculs par rapport aux engagements du Gouvernement précédent et de restrictions inacceptables aux dépens de nombre de nos aînés.

Ce budget est inadapté pour plusieurs raisons :

- Les annonces du Président SARKOZY de mieux aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs proches et de créer une 5ème branche de protection sociale sont sérieusement écornées par ces premiers arbitrages financiers. En effet, l’augmentation est la plus faible depuis 2003 alors que le nombre des personnes âgées ne cesse d’augmenter.

- Les engagements antérieurs ne seront pas respectés, et notamment le Plan Solidarité Grand Age de D. de VILLEPIN que le budget 2007 en augmentation de 13 % n’avait déjà pas suffit à satisfaire.

- La reprise des excédents de la CNSA(caisse créée par le lundi de Pentecôte) est un véritable hold-up sur des crédits qui devaient être affectés en 2006 ,2007 et 2008 aux personnes âgées vivant en établissement et ne l’ont pas été du fait des mécanismes bureaucratiques imposés par l’Etat lui-même.

- L’annonce de nouvelles charges pesant sur les établissements avec un budget en faible augmentation. Le Gouvernement demande aux établissements pour personnes âgées d’assumer des dépenses supplémentaires, (notamment sur le petit matériel médical et les groupes électrogènes).

Et pourtant la réponse qu’imposait le drame de la canicule était de mieux accompagner les personnes âgées en augmentant le nombre de professionnels à domicile ou en établissement. Seule une faible part des crédits du jour férié y est consacrée.
Ainsi la Cour des Comptes évaluait en 2005 que les besoins des personnes âgées n’étaient couverts qu’à moitié et que les personnes âgées et leurs familles supportent des charges financières trop importantes en établissement. La situation a très peu évolué depuis, d’autant que parallèlement à la suppression du lundi de Pentecôte, la Sécurité Sociale a moins fait augmenter ses budgets annuels en direction de nos anciens. Une telle situation n’est pas acceptable et doit cesser en 2008.

De même l’insuffisance des moyens financiers a conduit les Pouvoirs Publics à envisager des baisses de moyens dans certaines Maisons de Retraite.

Il s’agit désormais de mettre en place de nouveaux financements. Il nous faut un véritable 5ème risque basé sur la solidarité nationale et non pas financé par les malades par le biais des franchises médicales. Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l’Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d’assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.
Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d’euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l’instant ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales, déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 200)


Il est URGENT que l’Etat apporte les moyens financiers dignes au service des personnes âgées fragilisées, leurs familles et les professionnels qui les accompagnent.

Lionel BOIDIN
Directeur d’établissement médicalisé pour personnes âgées dépendantes
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 16:46


Une famille avec deux jeunes filles scolarisées au lycée Jean Macé, vit aujourd'hui dans une situation précaire dans un hôtel d'une ville voisine. Cette famille expulsée de Cachan, ville où elle a déposé en 2006 une demande de logement, a été hébergée par la Préfecture du Val de Marne qui, au nom de l'Etat, doit assumer ses responsabilités en cette matière d'hébergement d'urgence et de droit opposable au logement.
Bien évidemment, cette famille vient de déposer aussi une deuxième demande de logement à Vitry. Ce qui est normal et légitime car elle souhaite s'en sortir, que ses enfants réussissent leur scolarité. Elle fait tout pour trouver une solution, pour que soient respectés sa dignité et son droit. J'y souscris
pleinement même s'il n'y a pas de logement disponible. La ville de Vitry compte en effet 4500 demandeurs de logements vitriots inscrits au fichier départemental, parmi eux des jeunes, et pour bon nombre de demandes datant de plusieurs années. La Mairie prend ses responsabilités mais elle ne dispose que d'un nombre restreint annuel à attribuer sans commune mesure avec le nombre de demandes.
La préfecture dispose quant à elle d'un contingent de logements. La situation indigne dans laquelle vivent des personnes et des familles avec des enfants, dans l'impossibilité d'être logées en application du droit opposable au logement, est scandaleuse, indigne de notre pays. Saisis régulièrement des demandes, les services de l'Etat dont c'est la responsabilité devant la loi se retrouvent face à l'insuffisance de structures adaptées.
Nous sommes intervenus auprès du Préfet. Celui-ci a répondu que cette situation retient son attention au titre d'une demande de relogement social au titre du contingent préfectoral et que, dans le cadre réglementaire. Ses services examinent le dossier.
Jeudi dernier, une forte délégation de lycéennes et lycéens mobilisés et solidaires, avec leurs professeurs et les parents d'élèves autour de cette famille, de leurs camarades de lycée, a été reçue en mairie par le 1er Adjoint
au Maire.
Une demande d'audience a été faite auprès du Préfet afin qu'il reçoive une délégation le mardi 20 février 2008 à 14h en préfecture. Des élus municipaux accompagneront cette délégation pour obtenir un hébergement décent pour la famille Randriamirehitira.
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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 18:50


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Les élus communistes et républicains dans la manifestation organisée par RESF
samedi 16 février 2008 à Vitry. Dominique Etave (avec l'écharpe), Evelyne Rabardel
(conseilère générale du canton est et vice présidente du Conseil général), Fabienne Pourre
(secrétaire de la section du PCF). Au second plan, à gauche, Jacques Perreux, conseiller général
du canton ouest et vice président du Conseil général).

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Vitry à l'appel du Réseau Education sans frontières (RESF), pour réclamer la régularisation de familles sans papiers résidant dans la ville. Parti de la mairie de Vitry pour rejoindre la gare RER, le cortège, formé notamment de membres de RESF, de la FCPE, d'élus locaux, et de certaines familles menacées d'expulsion, a réuni près de 300 personnes. Parmi les élus, une dizaine de candidates et candidats de la liste "Vitry, dynamique et solidaire, une ville pour toutes et tous à vivre ensemble" conduite par Alain Audoubert.  Les manifestants ont scandé des slogans comme "les enfants à l'école, pas en rétention", ou "régularisation de tous les sans-papiers". RESF se mobilise pour la régularisation des familles vitriotes sans papiers dont les enfants sont scolarisés dans différents établissements scolaires de la ville, de la maternelle au lycée, et a reçu en de maintes occasions le soutien de la ville. "Accepter aujourd'hui que les droits de l'homme et de l'enfant ne soient pas respectés pour les sans-papiers, c'est la porte ouverte pour d'autres discriminations demain", écrit RESF dans un communiqué. Pour Dominique Etave, adjointe au maire aujourd'hui et responsable de ces questions pour la municipalité, le fait d'être "aux côtés des victimes des politiques de droite et de Sarkozy, et aux côtés de celles et ceux qui luttent pour obtenir d'autres droits est un engagement très important."  A l'image de la gestion de la ville.
Fabienne Le Corre, militante à Vitry du réseau RESF et candidate sur la liste conduite par Alain Audoubert, avait la veille, à l'occasion de la présentation de la liste, rappeler ses engagements importants dans ce combat en faveur des sans papiers, justifiant ainsi sa présence sur la liste.

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 22:29
cin--good-1-.JPGCe matin-là, plus de 200 personnes sont venues assister à l’une des trois séances proposées par le cinéma le Robespierre. Depuis que le cinéma existe, c’est-à-dire près de 25 ans, le Parti communiste est à l'origine d'une initiative de solidarité à la fin de l'année. Cette année, la section du PCF offrait des places aux familles ayant peu de revenus. Avec Fabienne Pourre, la secrétaire de section du PCF à Vitry, nous avons été heureux de démontrer que la solidarité était encore possible aujourd’hui pour les familles vitriotes modestes. Un film crée une connivence et des souvenirs en commun entre un enfant et ses parents. C’est un souvenir heureux le plus souvent. Ce n’est pas rien. La solidarité sera encore possible l’année prochaine, je l’espère !
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 17:09
Elle était belle cette journée, parce que c’est avant tout une fête où tout le monde est ensemble. Elle était belle parce que la solidarité fait du bien, elle réchauffe et j’y crois plus que tout. Je suis convaincu que cette fête ne célèbre par seulement un mot, mais aussi une valeur, une vérité humaine. Les hommes sont faits pour vivre ensemble, tous ensemble, sinon on s’ennuie, on se perd de vue, et on se perd tout court. C’est la raison pour laquelle la solidarité doit se définir comme une action. La solidarité, c’est le mouvement des uns vers les autres. A aucun prix il ne faut la négliger. Jamais. Alors longue vie à cette fête, car elle est aussi belle que celle de Noël. 
 
En plus des spectacles et animations - le cirque a été à l’honneur cette année - , cette journée a proposé quelques solutions aux problèmes que rencontrent de plus en plus de Vitriots. L’emploi bien sûr, manque à beaucoup. Mais c’est surtout sur la question essentielle du logement qu’il s’avère être le plus urgent d’apporter des éléments de réponse. Elle est importante cette journée, parce qu’elle met en relation tous les acteurs sociaux susceptibles d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Ce qui n’empêche pas la convivialité, qui a été au rendez-vous encore cette année. Près de 7 600 chèques de 30 à 60 euros ont été distribués aux familles, selon leur composition. Et du côté de l’organisation, le partenariat entre les services de la Ville et ceux du Département a merveilleusement fonctionné. Cela a pu contribué à créer quelques moments chaleureux avec les familles.
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