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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 00:00

Jean-Claude Kennedy et moi-même avons rendu hommage à Salvador Allende et Pablo Neruda le 11 septembre dernier, pour l'anniversaire du coup d'Etat militaire au Chili. Cet hommage a été suivi d'une exposition de photographies à la Maison des projets, intitulée « Chile Desde Dentro », réalisée par des photographes chiliens, retraçant la période de la dictature et le retour à la démocratie.

Salvador-Allende

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 10:01

J'ai tenu à rendre hommage à Pierre Mauroy et à témoigner auprès de la fédération du Val-de-Marne et de la Section socialiste de Vitry de mes sincères condoléances :


" Je tiens personnellement à m’associer à l’hommage rendu à Pierre Mauroy et à vous présenter mes condoléances. Pierre Mauroy a engagé sa vie de socialiste au service de l’Union de la gauche et contribué à la victoire de 1981. Dans sa région, dans sa ville, au parlement puis à la tête du premier gouvernement d’union populaire comme Premier ministre, il n’a cessé d’agir au service des plus humbles et pour le progrès social. Beaucoup garderont de lui l’homme politique qui mit en oeuvre les grandes réformes attendues de la réduction du temps de travail à 39 heures, l’augmentation de 15% du SMIC, la 5e semaine de congés payés, la nationalisation des banques et de grandes entreprises, la retraite à 60 ans, l’abolition de la peine de mort... Tant de réformes fondamentales pour pour le progrès et la justice sociale restent en mémoire de chacun dans un présent préoccupantdans notre pays et nos villes. La fidélité de Pierre Mauroy a ses convictions, au mondeouvrier, à l’union, mérite le plus grand respect.

 Avec mes meilleures salutations. "

 

 

 


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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 14:53



Le 17 octobre dernier, nous avons été nombreux, dont le consul d’Algérie, M. Lyes Naït-Tighlit, des élus de Vitry, Evelyne Rabardel pour le groupe communiste et républicain et vice-présidente du Conseil général, à nous rassembler autour de la stèle en mémoire des victimes algériennes de la répression policière du 17 octobre 1961. A cette date, une grande manifestation pacifique avait été organisée pour dénoncer le couvre-feu « contre les terroristes », instauré par le préfet de police d’alors : Maurice Papon. Le contexte était d’une extrême violence. 

A la fin des manifestations, des violences avaient éclaté. La police y prenait part activement. Environ mille personnes avaient été blessées, internées ou jetées à la Seine. Près de 150 corps sans vie avaient été repêchés dans le fleuve.


Il aura fallu attendre le 17 octobre 2001, soit 40 ans plus tard, pour qu’un maire de Paris reconnaisse officiellement le massacre des Algériens à Paris et inaugure une plaque commémorative (sur le Pont Saint-Michel).

 

 

Nous avons des pages d’histoire en commun. La stèle du bord de Seine à Vitry témoigne contre l’oubli d’actes de violence raciste et éclaire l’avenir en rendant dignité et justice aux victimes.


C’est aussi le sens des propos de M. le consul : « Cette stèle représente l’attachement des fondements intrinsèques des valeurs de la République française : Liberté, Egalité et Fraternité. Elle représente la reconnaissance d’une vérité historique, la lutte contre l’oubli afin d’éviter une réédition de ce passé tragique ».



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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 16:08

Après des années d’attente, les victimes des essais nucléaires français vont enfin voir aboutir une loi qui prévoit leur indemnisation. Un long combat qui depuis 1960 était resté lettre morte auprès des autorités militaires et civiles de notre pays. Pourtant, au moins 30 000 personnes ont été exposées dans le Sahara à Reggane en Algérie où fut effectué le premier essai atomique français sous le nom de "Gerboise bleue". 210 essais se sont succédés en Algérie, jusqu’en 1966. Après les conséquences de Hiroshima et Nagasaki, un long chemin est ainsi effectué grâce à la ténacité des pacifistes pour l’éradication de l’arsenal nucléaire militaire, pour le respect du Traité de Non Prolifération nucléaire signé entre autre par la France et, bien évidemment, pour l’indemnisation des victimes civiles et militaires des essais effectués au Sahara et à Mururoa.

Je suis particulièrement vigilant sur cette question du désarmement nucléaire mondial et j’apporte ma contribution, avec la ville de Vitry, au réseau des Maires pour la Paix, Mayors for Peace, qui tiendra en août une conférence à Nagasaki sur le sujet pour appuyer cette volonté, pour que nos villes et leur population ne soient plus des cibles potentielles menacées en permanence d’un tir nucléaire.

Je serai donc présent le 23 juin prochain aux 3 cinés Robespierre pour la projection du film Gerboise bleue de Djamel Ouahab, le premier film sur l’histoire secrète des essais atomiques français en Algérie : aux tirs aériens radioactifs puissants, effectués dans des zones appartenant à l’armée française, succéderont des tirs souterrains et ce, même après l’indépendance.

Des Vétérans des essais nucléaires (l’association AVEN) se sont fixés en 2001 l’objectif de combattre le négationnisme d’Etat par rapport aux conséquences des essais nucléaires sur les personnes et les populations exposées lors des 210 explosions atomiques. L’Etat français a toujours refusé de reconnaître la réalité mais aujourd’hui il reconnaît dans un projet de loi qu’il faut indemniser les victimes. Le film Gerboise bleue contribue à rompre le silence et pour obtenir une vraie loi de reconnaissance des faits permettant indemnisation.

On croit en finir avec la guerre, mais elle tue encore longtemps. En témoigne, autre exemple, le patient travail effectué par l’association d’amitié Franco-Vietnamienne dont la présidente est Hélène Luc, sénatrice honoraire du Val de Marne : depuis la guerre du Vietnam, les conséquences de l’épandage de l’agent orange que contenait la dioxine sévit toujours sur des êtres humains et l’environnement.

lien vers la critique du film dans l'Humanité :
link
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 14:02
manouchian.jpg
Les membres du groupe Manouchian (photo) ont été fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. C’était il y a 64 ans. Missak Manouchian avait adhéré dès 1935 au Parti Communiste. Cet Arménien avait fédéré autour de lui des Français et d’autres immigrés, Polonais, Italiens et Espagnols. Tous avaient la volonté de lutter pour la France et contre l’occupation nazie. Une opération armée tous les deux jours : tel était leur mot d’ordre. Sabotages, déraillements de train, attentats, tous les moyens étaient employés pour combattre les rafles de juifs et les opérations du STO. avec_Ars-ne-Tchakarian.JPGIl était important de célébrer, comme tous les ans à Vitry, la date anniversaire de la mort de ce groupe, en compagnie notamment d’Arsène Tchakarian (à droite sur la photo), officier de la Résistance, qui était en relation avec le groupe Manouchian, et qui a participé au combat livré en région parisienne en 1943.



Alain Audoubert (au centre sur la photo), le 21 février, place Manouchian, avec André Tchakarian (à droite sur la photo), officier de la résistance et Guy Martin, conseiller municipal (écharpe rouge). La gerbe à la mémoire du groupe Manouchian venait d'être posée.
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